Après son lancement l’automne dernier, le projet Miroir Miroir du Réseau-femmes est entré dans sa phase décisive avec les jumelages tant attendus entre mentore et mentorée. Le samedi 1er février, à London, une vingtaine de femmes se sont donc rencontrées à cet effet sous les auspices de quatre employées de l’organisme : Marie Benae, intervenante à Windsor, Nawal Athanase, intervenante à London, Alice Masimango, stagiaire et étudiante en technique de travail social au Collège Boréal, et Blandine Lesage, gestionnaire. Iman Haidar, trésorière du Réseau-femmes, était également présente pour donner un coup de main.
Rappelons que Miroir Miroir est financé par le programme « Effet multiplicateur » de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario et qu’il a pour objectif de permettre aux participantes de se perfectionner aux plans professionnel et personnel. Ce projet du Réseau-femmes s’inscrit donc parfaitement dans le cadre des attentes de son bailleur de fonds car accompagner les femmes dans le développement de leur plein potentiel ne peut qu’avoir un impact positif sur la communauté francophone.
La dynamique qui naîtra des jumelages dictera les échanges et initiatives des participantes. « Le programme est très flexible. Le Réseau-femmes n’impose rien. Ce sera aux mentores et mentorées de se rencontrer et de décider de ce qui sera discuté », explique Mme Lesage, coordonnatrice de la rencontre. Tout de même, l’organisme demeurera disponible pour offrir son soutien et sondera les participantes à deux reprises, au cours des cinq prochains mois, pour faire un suivi du déroulement du projet.
Celui-ci a connu un excellent départ à London avec un atelier de Ngalula Kalunda, consultante, dont la présentation a porté sur la bonne approche pour réussir un mentorat. L’importance de mettre des limites, les éléments pour une bonne relation, comment bien communiquer, etc. : autant de facteurs clés qui s’avèrent essentiel.
Une séance de speed mentoring a alors suivi au cours de laquelle l’ensemble des mentores et des mentorées passaient successivement cinq minutes les unes avec les autres pour juger de leurs affinités et de leurs attentes. Fait intéressant, quelques-unes s’étaient inscrites dans les deux catégories, leurs compétences et leurs besoins les inclinant aussi bien à offrir leurs conseils sur certaines questions qu’à faire appel à l’expertise de leurs consœurs pour d’autres sujets. Les jumelages n’étaient pas non plus limités à deux personnes de sorte que de petits groupes se sont formés : une belle occasion de réseautage en perspective!
Toutes les femmes viennent de London et des environs. « Les femmes francophones de la région ont du potentiel. Il faut juste qu’elles aient confiance en elles », commente Blandine Lesage.
Le projet Miroir Miroir englobe tout le territoire sur lequel le Réseau-femmes exerce ses activités et une autre session de jumelage se tiendra le 22 février, à Windsor cette fois. L’organisme travaille ainsi à former des leaders dans les différentes communautés francophones.
PHOTO: Les participantes ont débuté la rencontre avec un atelier sur la façon de réussir un mentorat.