Le Programme d’appui à la francophonie ontarienne (PAFO) rendait publics, le 23 janvier dernier, les 57 projets ayant mérité une subvention du gouvernement. Parmi les organismes du Sud-Ouest qui ont obtenu un coup de pouce pour lancer leurs initiatives respectives se trouvent le Réseau-femmes.
Pour son projet pilote « Ensemble, on peut! », qui devrait voir le jour officiellement le 8 mars prochain à l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’organisme a reçu la somme de 4994 $. « Ensemble, on peut! » comporte deux volets : d’abord, lors de son lancement, une activité se tiendra dans chacune des trois grandes villes du territoire couvert par le Réseau, soit London, Sarnia et Windsor. La formule exacte n’est pas encore déterminée mais il s’agirait de présentations faites par des conférencières ou encore des témoignages offerts devant public par d’anciennes victimes de violence. L’organisme s’attend en cette occasion à une participation totale de 120 femmes en se basant sur l’affluence aux activités passées.
Le deuxième volet se focalisera sur les problèmes d’isolement vécus par certaines femmes. En effet, le Réseau-femmes considère l’isolement comme une forme d’aliénation au même titre que le manque d’indépendance économique ou la violence conjugale. C’est pourquoi l’organisme cherchera à inclure ces femmes dans la dynamique sociale, entre autres par le biais du bénévolat et du réseautage. Cela se fera en partenariat avec d’autres organismes du Sud-Ouest, une démarche sur laquelle entend s’appuyer plus souvent le Réseau au cours de 2018 d’autant plus que renforcer ses liens avec le reste de la francophonie locale constitue un objectif important de son plan stratégique
Le Réseau-femmes prévoit reconduire son programme « Ensemble, on peut! » l’an prochain. Le considérer comme un « projet pilote » réfère surtout aux ajustements à long terme : « C’est de voir où on pourrait s’améliorer et tâter le pouls pour voir les besoins spécifiques des femmes », explique Isabelle Scott, gestionnaire de ressources et directrice générale par intérim.
Les détails seront fixés au cours du mois de février après l’entrée en fonction de la nouvelle direction générale. Chose certaine, le Réseau-femmes projette de peaufiner ses modes d’intervention et de ne faire aucune laissée-pour-compte.