Le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes a été créé par le gouvernement provincial en 2010. Il n’en fallait pas plus pour que l’équipe du Centre communautaire régional de London (CCRL) en fasse, en un rien de temps, un évènement majeur au calendrier de tous ceux qui ont le français à cœur.

Si la première édition n’avait réunis que de 150 à 175 élèves à l’Hôtel de Ville, ils étaient cette année près de mille à témoigner de leur appartenance à la francophonie. Les sept écoles élémentaires et secondaires de London, conseils public et catholique confondus, ont fait entendre leur présence à cette occasion de même que les élèves de l’école secondaire Franco-Jeunesse, venus de Sarnia spécialement pour l’occasion.

C’est à 10 h que la cérémonie a pris son envol. Aux accents toujours mi-festifs, mi-solennels, cette célébration fusionne immanquablement l’énergie de la jeunesse aux discours posés des dignitaires. La mairesse de London, Joni Baechler, y est allée de quelques mots pour souhaiter la bienvenue à tous et souligner sa joie de se joindre à la fête. De son côté, la conseillère Denise Brown a évoqué son attachement pour le système scolaire de langue française en mentionnant que ses enfants y ont étudié et que ses petits-enfants y étudient à leur tour. Les discours ont également mis en relief la fierté liée au drapeau franco-ontarien.

Ce fameux drapeau, véritable roi de la fête, a ensuite été hissé au chant de l’hymne qui lui est dédié. Les élèves ont par la suite dansé avec entrain sur une chorégraphie préparée par Camille Beaulieu et Shoghi Rukiza. Des représentants d’organismes et institutions francophones de London, tel que l’ACFO, le Collège Boréal, les deux conseils scolaires et La Ribambelle, étaient également sur place. Preuve que ce type de démonstration d’envergure est des plus efficaces pour attirer l’attention de l’ensemble de la population, une équipe de la station de télévision CTV était présente pour couvrir l’évènement.

Rita Giroux-Patience, directrice-générale du CCRL, tient à remercier le personnel des écoles et tous ceux sans qui les célébrations du Jour des Franco-Ontariens ne pourraient avoir lieu. Les organisateurs ont en effet toutes les raisons d’être fiers, non seulement d’être Franco-Ontariens, mais aussi de diffuser cette fierté chez tant de jeunes.