Le vendredi 21 septembre, le Carrefour des femmes du Sud-Ouest de l’Ontario tenait son assemblée générale annuelle (AGA) dans ses locaux de London en présence d’une vingtaine de personnes. Aucun poste au conseil d’administration n’étant en élection, l’AGA de cette année, présidée par Julie Chalykoff, fut pour l’essentiel une occasion de faire un bilan en termes d’administration et d’activités.
Les états financiers n’ont révélé aucune variation notable si ce n’est au niveau des projets particuliers, certains se concluant alors que d’autres débutent. Mis à part ces changements des plus normaux dans le quotidien d’un organisme, c’est la stabilité et la santé financière qui caractérisent les revenus et les dépenses du Carrefour. L’assistance s’est prononcée pour confier à nouveau la vérification comptable à la firme Marcus & Associates.
Une résolution fut également adoptée pour procéder à une mission d’examen plutôt qu’à un audit pour les prochains états financiers. En effet, l’an dernier, le gouvernement avait donné le choix entre ces deux options aux organismes qui reçoivent moins de 500 000 $. Comme une mission d’examen (ou de vérification) revient en gros à la même chose qu’un audit tout en étant moins cher, changer de procédure apparaissait dès lors on ne peut plus rationnel.
La directrice générale, Émilie Crakondji, a ensuite livré son rapport annuel, une bonne occasion pour l’assistance d’échanger sur la mission du Carrefour des femmes. D’avril 2017 à mars 2018, l’organisme a reçu 78 appels d’urgence, a accueilli 74 femmes en consultations individuelles pour un total de 656 heures, a organisé 58 séances de groupes de soutien, a offert des services de représentation et d’accompagnement à 74 femmes, a mis sur pied 29 activités d’éducation et de sensibilisation, a donné des ateliers dont ont bénéficié 442 personnes, etc. Les chiffres qui se succédaient illustraient la variété des interventions conçues pour soutenir et outiller les femmes francophones victimes de violence ou d’autres formes d’abus.
La présidente de l’organisme, Nicole Buteau, est revenue sur une annonce qui avait été faite en grande pompe lors de l’AGA de l’année dernière. Le Carrefour avait alors rendu public son intention de créer, à London, une maison d’hébergement pour femmes d’expression française. Or, un projet de même nature était déjà prévu dans le plan d’action du Réseau-femmes, chose que le Carrefour n’a appris que plus tard. Il a donc été décidé de laisser cette initiative entre les mains du Réseau que le Carrefour entend bien épauler à ce chapitre.
Avec cette AGA, le Carrefour des femmes tourne donc la page sur une année administrative bien remplie et en sachant que le travail ne manquera pas non plus au cours des prochains mois.
PHOTO : Administratrices et employées réunies le temps d’une photo