Les organisateurs de la compétition Épelle-moi Canada peuvent se féliciter d’avoir fait de la première édition de cet évènement une réussite incontestable. Partout où les rondes éliminatoires ont eu lieu, de nombreux jeunes y ont afflué pour s’affronter, entraînant à leur suite parents et amis. London en est un bon exemple : le 8 avril dernier, au gymnase de l’École secondaire catholique Monseigneur-Bruyère, les participants, leur famille, des bénévoles et plusieurs représentants de la communauté francophone se sont rassemblés en grand nombre et l’intérêt de tous était palpable.
Les participants, tous des élèves, étaient d’âges variés : 37 provenaient du cycle primaire (1re-2e-3e années), 41 du cycle moyen (4e-5e-6e) et 9 du cycle intermédiaire (7e-8e-9e). Les écoles catholiques Saint-Jean-de-Brébeuf, Sainte-Marguerite-Bourgeoys et Frère-André étaient représentées de même que l’école La Pommeraie. Les francophiles étaient les bienvenus et des élèves des écoles Louise Arbour, Kensal Park et Northdale Central, où l’on enseigne également le français, s’étaient joints à la compétition. Les organisateurs avaient décidé de limiter la participation aux jeunes âgés de 6 à 14 ans mais les plus vieux étaient invités à faire du bénévolat.
Plusieurs dans la communauté se sont d’ailleurs impliqués de diverses façons dans le bon déroulement de la compétition. Les juges étaient sans conteste ceux qui disposaient de la plus grande visibilité puisque, pendant environ six heures, ils ont soumis des mots aux participants et se sont prononcés sur chacun d’eux.
Julie Chalykoff, Terry Gallant, Sabrina Saleh, Pascasie Kanyenkiko, Céline Poirier, Camille Paranosic et Olivier Prodjinotho constituaient ce jury très occupé.
De leur côté, les Dames catholiques francophones de London ont accordé un soutien important en offrant une collation aux élèves et à leur entourage. D’autres bénévoles et commanditaires se sont ajoutés à ceux qui ont encadré ou soutenu l’activité dont Guilène Fotso, responsable régionale d’Épelle-moi Canada et animatrice de l’évènement. De l’avis de tous, Mme Fotso, une enseignante de l’élémentaire, s’est investie corps et âme dans l’organisation de cette compétition pour laquelle elle éprouvait manifestement beaucoup d’enthousiasme.
Les participants s’étaient bien préparés et cela s’est traduit par des rondes éliminatoires un peu plus longues que prévues. Au bout du compte, trois gagnants par cycle ont été sélectionnés. Ces neuf jeunes participeront à la compétition nationale en mai à Toronto. Ceux qui obtenaient la 2e ou la 3e place se sont fait remettre une médaille tandis que les gagnants de la 1re place obtenaient un trophée et une bourse : 200 $ pour le primaire, 300 $ pour le cycle moyen et 400 $ pour l’intermédiaire.
Au primaire, Sean Liu, Sophie Eliette et Ramiro Andres ont respectivement remporté les 1re, 2e et 3e places. Au cycle moyen, Angela McIntosh s’est classée 1re, Ainsley Baker 2e et Jaya Mikanagu 3e. Du côté de l’intermédiaire, Constantinos Hébert a décroché la 1re place, Lina-Briane Nkunzimana a fini 2e et Patrick Ibrahim a remporté la 3e place.
La compétition avait généré beaucoup d’intérêt au point où une représentante d’organisme invitée à remettre des prix a suggéré en plaisantant que pareil concours soit aussi organisé pour les adultes. Guilène Fotso, mi-sérieuse, mi-blagueuse, a alors répondu que c’était en fait une excellente idée et qu’elle se mettrait sous peu à l’organisation de cet évènement. Difficile de ne pas admettre que ce serait-là un spectacle hors de l’ordinaire!

Photo : un participant épelle un mot sous le regard des autres concurrents.