Au tour du Carrefour des femmes à faire l’expérience d’une assemblée générale annuelle en format virtuel. En effet, le 16 octobre dernier, l’organisme conviait ses membres et la communauté francophone du Sud-Ouest à faire le point sur les réalisations des derniers mois et les projets en cours.

L’organisme est présidé par Nicole Buteau mais, procédure oblige, c’est Julie Chalykoff qui officiait comme présidente d’assemblée.

Parmi les premiers points à l’ordre du jour figurait la présentation et l’adoption des états financiers. Ceux-ci ont mis en lumière une augmentation importante à la fois des produits et des charges qui s’explique par de nouveaux programmes qui ont vu le jour.

C’est avec le dépôt du rapport d’activités que l’assistance a d’ailleurs eu un meilleur éclairage sur ces nouveautés de la dernière année. La directrice générale, Émilie Crakondji, a aussi abordé la question des programmes toujours en cours. Le point saillant des derniers mois a bien entendu été la COVID-19 au sujet de laquelle le Carrefour des femmes n’a pas chômé en travaillant à la création de plusieurs programmes s’adressant à toutes les générations et à toutes les conditions socioéconomiques. Ainsi, plus de 650 familles ont reçu des bons d’épicerie, plus de 1000 masques ont été distribués, environ 200 bouteilles de désinfectant ont été données, etc.

Comme aider la population à faire face à une pandémie n’est certes pas la mission première du Carrefour des femmes, Mme Crakondji a aussi parlé des services réguliers de l’organisme. Au cours de la dernière année administrative, 15 ateliers ont été offerts, 182 clientes ont été reçues en séance de consultation individuelle, 83 séances de groupe de soutien ont été organisées, 87 personnes ont participé au Café-causette portant sur la réduction de la maltraitance des aînés, etc. : bref, à ce chapitre aussi, le travail n’a pas manqué.

D’autres activités sont à venir et la directrice générale a mentionné à ce propos que le projet « Corde à linge », après quelques délais causés par sa nécessaire adaptation au virtuel, devrait être lancé en novembre.

À une brève discussion sur le fait que toute femme peut, au cours de sa vie, être victime d’une forme ou une autre de violence ont suivi des remerciements adressés à tous ceux qui, de diverses façons, permettent au Carrefour d’accomplir sa mission.

Un seul poste était en élection, celui de Charlotte Legault-Hull qui a tiré sa révérence après un long et fructueux engagement auprès de l’organisme. Carole Gagnon lui a succédé et, si ce nom est moins connu à London et à Sarnia, il en va tout autrement à Windsor où le Carrefour des femmes offre également ses services. En effet, Mme Gagnon a fait du bénévolat pendant plus de trente ans (dont une vingtaine d’années au conseil d’administration) à l’ACFO Windsor-Essex-Chatham-Kent en plus de s’impliquer avec dévouement à l’Union culturelle des Franco-Ontariennes dont elle est aujourd’hui présidente régionale en plus de siéger au conseil d’administration provinciale.

Une excellente recrue, donc, pour le Carrefour des femmes!

PHOTO (archives L’Action) – Émilie Crakondji, directrice générale du Carrefour des femmes