Il est facile de s’embarquer dans le train de gratifications instantanées avec l’achat de mets pour emporter. En plus d’être pratique, il y a tellement de choix possible pour toutes sortes de fringales.

Une fois que la routine de commander au restaurant est établie, il peut être difficile de se motiver à se remettre à cuisiner. En fait, en fait, il y a plusieurs avantages à la cuisson maison qui s’avèrent bénéfiques pour la santé physique, mentale et émotionnelle.

Un des aspects les plus importants de la cuisine maison est le contrôle de la quantité de sauce et d’assaisonnements. La majorité des plats en restauration sont riches en graisses, en sauce et en sel. La consommation de trop grandes quantités de sel provoque la rétention d’eau, ce qui entraîne des gonflements dans divers tissus de l’organisme et est néfaste pour la santé du cœur.

Un bon mélange d’herbes, d’épices et d’ail peut facilement rehausser le goût des plats. Nul besoin d’y ajouter du sel. Les aliments préfabriqués contiennent énormément de sel, un agent qui prolonge leur conservation. De plus, le risque de souffrir d’hypertension artérielle ou d’autres problèmes cardiaques tels les accidents vasculaires cérébraux diminue en réduisant sa consommation de sel.

Avec les plats cuisinés à la maison, les aliments choisis sont généralement plus sains, plus frais et achetés localement. Avec des aliments de qualité supérieure, le goût des mets est rehaussé et même les concoctions simples prennent vie. Moins de sauce et d’assaisonnements sont requis. Lorsque l’habitude est prise, cela peut même aider à gagner du temps pour préparer les soupers et les lunchs en semaine.

Du côté psychologique, cuisiner procure une satisfaction personnelle incroyable. Docteure Nicole Farmer a d’ailleurs mené une étude en 2017 sur les bienfaits psychologiques de cuisiner. Bien que les recherches soient préliminaires, elles démontrent que cuisiner combine plusieurs facteurs qui, ensemble, influencent l’humeur et le bien-être.

Si l’on cuisine pour quelqu’un d’autre – ce qui est souvent le cas, la possibilité d’améliorer ou de nouer les relations se présente. La docteure Farmer affirme que cuisiner renforce le sentiment d’autonomie et offre la possibilité de maîtriser quelque chose – deux éléments clés au bien-être et au développement mental.

Dans sa recherche, Mme Farmer explique que la cuisine se classe sous l’ombrelle de l’ergothérapie, une thérapie qui, en plus de favoriser l’autonomie, vise à ce que la personne se réalise, se divertisse et s’occupe des gens qui l’entourent. Des aspects que l’être humain trouve très satisfaisants.

Bien sûr, il n’est pas question dans ses recherches de placer simplement une boîte de nouilles au micro-ondes. Il faut être un peu plus impliqué dans la préparation des aliments pour ressentir les bienfaits de cuisiner!

SOURCE – Élodie Dorsel