L’automne dernier, la Communauté de pratique pour professionnels bilingues (CPPB) tenait ses premières rencontres mensuelles de réseautage et d’échange d’information. Celles-ci se poursuivent cet hiver et la toute dernière a eu lieu le mercredi 24 février.

L’animatrice de la rencontre a été Laure Ruiz, coordonnatrice de projet au Centre communautaire francophone Windsor-Essex-Kent. En effet, bien que la CPPB s’adresse surtout aux travailleurs du domaine de la santé, le groupe n’en réunit pas moins quelques acteurs des autres secteurs.

De toute façon, il n’est pas rare que les activités de ceux-ci soient à l’occasion, d’une manière ou d’une autre, en contact avec des questions liées au monde de la santé qui touche tous les aspects du quotidien.

C’est sans doute ce qui explique l’invitation adressée à Guy Deslauriers, instructeur de la méthode Pilates – des activités physiques ciblant notamment l’amélioration de la posture, l’équilibre musculaire et l’assouplissement articulaire –, à faire une brève présentation à l’intention de ceux qui doivent passer leurs journées assis.

Il va sans dire qu’il s’agit là d’une réalité qui touche bon nombre de personnes, non seulement pour des raisons professionnelles, mais aussi parce que la COVID-19 fait désormais de l’écran d’ordinateur ou de télévision le médium incontournable des loisirs et de la vie sociale.

« La posture, c’est tellement important », a commenté M. Deslauriers. Comment ne pas être d’accord avec lui lorsque l’inconfort nous gagne après des heures assis à notre bureau? En quelques observations, trucs et conseils, Guy Deslauriers a expliqué ce qui devrait changer dans nos habitudes pour éviter ce type de douleur et conserver une bonne santé.

Ainsi, on ne devrait pas choisir la chaise qui, au premier abord, semble la plus confortable, mais celle qui conserve la colonne vertébrale droite. Il faut également s’efforcer, de temps à autre, de changer subtilement de position sur notre chaise pour renforcir les muscles. Il existe aussi des équipements de bureau qui permettent de surélever la surface de travail et de permettre ainsi de continuer ses tâches debout.

Après une séance de démonstration de quelques mouvements, positions, étirements et rotations, M. Deslauriers s’est fait demander la fréquence à laquelle il est recommandé d’alterner les exercices. Cela va de pair avec l’âge et un ensemble de circonstances.

« Je dois changer de mouvements à chaque heure ou deux. Le corps a besoin de changer et de faire quelque chose de différent », a illustré Guy Deslauriers.

La rencontre a aussi été l’occasion de faire connaître les dernières nouvelles. Paul Levac, de l’Entité 1, a parlé d’une consultation communautaire qui est en cours. Mené en partenariat avec l’Entité 2, ce sondage porte sur les conséquences de la pandémie sur la santé mentale. Le sondage, qui sera disponible jusqu’à la fin du mois de mars, nécessite cinq minutes pour être rempli et est accessible à l’adresse fr.surveymonkey.com/r/MXB6FLR. Les répondants peuvent participer à un tirage de cartes-cadeaux.

Noha Elsheikh, des Services de toxicomanie de Thames Valley, a de son côté partagé un lien vers une vidéo mettant en relief les diverses techniques d’adaptation, en d’autres mots ce qui peut permettre à quelqu’un de maîtriser ses émotions et d’appréhender la vie avec plus d’aisance : adstv.on.ca/fr/les-techniques-dadaptation/.

Nancy Larivière, du Réseau franco-santé du Sud de l’Ontario, a rappelé aux participants à la rencontre que diverses ressources sont disponibles sur le site Web de la CPPB (cppbsud-ouest.ca) qui donne également accès à une banque de renseignements sur les services de santé et sociaux dans le Sud-Ouest.

La CPPB permet à ses membres de garder contact en ces temps exceptionnels sur les plans sanitaires et médicaux. Tous les professionnels de la santé, gestionnaires d’agences et même étudiants d’un domaine pertinent sont invités à devenir membres par le biais du site de la Communauté de pratique pour professionnels bilingues.

 

PHOTO – Guy Deslauriers