La météo devrait favoriser les activités extérieures comme la cueillette de pommes ou de citrouilles cet automne. Un doux soleil et des températures au-dessus des normales saisonnières sont à prévoir pour les prochaines semaines dans l’est du pays.
Même si les températures ont été plus fraîches durant la première moitié de septembre, il faut surtout retenir que la douceur dominera pour les mois d’octobre et de novembre selon Météomédia.
« Le dôme d’air froid est beaucoup plus concentré dans l’Ouest canadien. Il y a un anticyclone présent dans l’est qui est plus propice à amener du beau temps. »
Quelques épisodes d’été des Indiens
La combinaison de la douceur et des périodes sans précipitations devraient donner quelques beaux épisodes d’été des Indiens au Québec selon Météomédia.
« Même si les précipitations risquent d’être près ou supérieures à la normale en raison du passage d’importantes dépressions (certaines post-tropicales), plusieurs périodes sans pluie seront présentes », selon André Monette.
Un hiver tardif au Québec et en Ontario
Même s’il est encore tôt pour prévoir avec précision à quoi ressemblera la saison hivernale, « l’arrivée de l’hiver sera plus graduelle et les longues vagues de froid devraient éviter le Québec et l’Ontario durant la saison froide où la douceur sera majoritaire », selon Météomédia.
« On ne prévoit pas pour l’instant un hiver hâtif, contrairement au mois de novembre 2019 et 2018, les premiers soubresauts de l’hiver devraient se faire attendre », a précisé André Monette, chef de service de la météorologie à MétéoMédia.
Pluies et douceur pour les provinces de l’Atlantique
Météomédia prévoit que les précipitations seront près ou au-dessus des normales avec la possibilité du passage d’importantes dépressions, faisant grimper rapidement les quantités de précipitations dans les provinces de l’Atlantique au cours de prochains mois.
Toutefois, les météorologues croient que les « températures douces vont dominer autant durant la saison automnale qu’hivernale en raison de la crête anticyclonique présente sur l’est du continent ».
SOURCE – Stéphane Blais, La Presse canadienne