Le Musée de London met aujourd’hui le confinement derrière lui et ouvre ses portes au public. On ne peut guère dire que l’institution était pressée d’emboîter le pas aux autres musées et galeries qui, pour la plupart, avaient déjà franchi cette étape du retour à la normal.

Des apprenties-infirmières en pleine formation figurent sur cette photographie de 1924 (Collection du Musée de London, don du London Health Sciences Centre, 2004).

Deux expositions, dont la pandémie avait interrompu la mise en montre, reprennent l’affiche : l’une artistique sur le réalisme canadien, l’autre historique sur la formation des infirmières.

Mais il y a également du nouveau au musée, notamment une exposition de 100 reproductions en grande taille de cartes postales et de cartes de souhaits datant de la fin des années 1870 à la fin des années 1930. Hier comme aujourd’hui, tous les faits marquants étaient soulignés avec des cartes, des grandes célébrations populaires (Noël, Saint-Valentin, Saint-Patrick, Pâques, Halloween, etc.) aux événements de la vie (mariage, naissance, décès, etc.). Par contre, le style des dessins et parfois les symboles utilisés diffèrent de ce qui se trouvent à présent représenté par ce médium de communication toujours populaire. Aux visiteurs de remarquer ces différences en déambulant de carte en carte dans l’exposition Greetings from the Past.

Le Musée de London ne s’attarde pas qu’aux réalités des générations passées mais également aux préoccupations d’aujourd’hui. Considérant l’actualité des dernières semaines, l’institution a mis à la vue des visiteurs une installation constituée de 117 pancartes utilisées lors de la manifestation Black Lives Matter qui s’est tenue au parc Victoria le 6 juin dernier. Ce coup d’œil aux slogans de toutes sortes déployés en cette occasion permet de replacer London dans le contexte d’un mouvement qui a gagné plusieurs pays.

Une carte de souhaits pour l’Halloween datant de 1914 (don de Marion Cox, 1975)

Cela dit, puisque la COVID-19 fait encore partie du quotidien, on n’entre pas au Musée de London comme dans un moulin. Le musée est ouvert du jeudi au dimanche de 11 h à 17 h, la première heure étant réservée aux personnes de 65 ans et plus. Les visiteurs de 12 ans et plus doivent obligatoirement porter un masque à moins d’en être exemptés pour des raisons médicales. Qui plus est, les visiteurs sont priés de fournir leur nom et leur adresse courriel à la réception au cas où une éclosion du coronavirus au musée rendrait nécessaire de contacter ceux qui y sont passés.

L’institution fera aussi sa part en nettoyant les lieux plus fréquemment qu’à l’accoutumée de même qu’en désinfectant régulièrement les surfaces souvent touchées par le public.

Il n’est pas nécessaire de faire une réservation pour se rendre sur place. Rappelons que le prix d’entrée est laissé à la discrétion des visiteurs mais que le stationnement est payant. En d’autres mots, le Musée de London constitue une occasion de sortie irremplaçable et facile d’accès alors que les loisirs et activités de toutes sortes demeurent rares.

PHOTO (Crédit : Musée de London) – Parmi les nouveautés au Musée de London, une installation constituée de pancartes utilisées lors de la manifestation Black Lives Matter de cet été.