Au printemps dernier, l’Université Western pouvait se féliciter d’avoir effectué une transition efficace et en douceur vers l’offre de cours en ligne, rendus nécessaires pour les raisons qu’on connaît. Cette étape passée, une autre question s’est vite imposée : que faire à la rentrée en septembre?
L’institution ne pouvait y répondre sans attendre les directives du gouvernement provincial. C’est d’ailleurs à l’invitation du gouvernement que les universités et les collèges se sont penchés sur divers scénarios pour préparer la rentrée en fonction de l’évolution de la pandémie. La direction de l’Université Western n’a pas échappé à la règle et, alors que le début de la session d’automne approche à grands pas et que l’Ontario est fermement engagée sur la voie du retour à la normale, un portrait plus détaillé de ce que sera la rentrée commence à se dégager.
C’est le retour de l’affluence sur le campus qui caractérise août et septembre, certes, pas au même niveau que ce qu’il en était à pareille date l’an dernier. La phase 3 du plan de déconfinement de l’université, débutée le mardi 4 août, comprend la présence de 30 % des employés sur le campus dans divers secteurs d’activités : ressources humaines, soutien académique, étude permanente, etc. Pour ce qui est des autres, le travail à domicile se poursuivra jusqu’à nouvel ordre.
Le lundi 31 août, ce seront 40 % des employés qui travailleront à l’université. Le secrétariat, les bibliothèques, la galerie McIntosh, etc., s’ajouteront à la liste des lieux et services de nouveaux accessibles sur place. Il va sans dire qu’à cette étape du processus comme pendant celles qui ont précédé, les mesures sanitaires demeureront en vigueur : port du masque, lavage fréquent des mains, distanciation physique et autres.
Quant aux étudiants, ils retrouveront un campus marqué au sceau de la pandémie, avec l’omniprésence des panneaux de plexiglas et les autocollants au sol pour rappeler l’importance de garder ses distances. Aucun programme n’est suspendu mais de 25 à 30 % seulement de ceux-ci requerront une présence sur le campus. L’utilisation du web à grande échelle se poursuivra vraisemblablement au cours de l’hiver.
Convertir une partie des programmes en formation à distance a nécessité une approche « au cas par cas ». La présence en classe sera nécessaire pour certains : on n’a qu’à penser, par exemple, aux cours se déroulant en laboratoire. Pour d’autres programmes, passer en format web aura été plus facile et même si un retour en classe demeure possible cet automne, l’option virtuelle continuera d’être offerte pour ceux qui ne se sentiront pas confortables à l’idée d’être au sein d’un groupe.
Certains trouveront peut-être que ces mesures s’éternisent inutilement alors que la COVID-19 fait de moins en moins de victimes. Quoi qu’on en pense, la seule chose qui reste à faire, hélas, est de se montrer prudent et de prendre son mal en patience.
(CRÉDIT PHOTO: compte Facebook de l’Université Western)