Le Réseau-femmes s’est toujours appliqué à mettre sur pied des activités socioculturelles et c’est d’autant plus vrai depuis le début de la pandémie, alors que le personnel de l’organisme a dû redoubler d’imagination pour rejoindre sa clientèle. C’est ainsi que le jeudi 16 juillet, Julia Belton, agente en projet multiculturel, accueillait dans le cadre d’un atelier en ligne Holly Lucier, une passionnée de broderie, pour qu’elle partage son art.
La broderie est un passe-temps à la portée de tout le monde, mais encore faut-il savoir comment le pratiquer! En un peu plus d’une heure, les participantes à l’activité ont découvert les principales techniques permettant de créer motifs et dessins sur des vêtements ou tout autre morceau de tissu.
De l’avis même d’Holly Lucier, peu de jeunes sont intéressés par cette forme d’artisanat, une réalité qu’elle trouve manifestement dommage. Ce sont d’ailleurs ses deux grands-mères qui lui ont transmis ce savoir-faire qui, d’apparence simple, permet en fait de donner libre-cours à l’imagination.
À l’aide d’un carré de tissu fixé sur un « tambour » – un instrument constitué de deux anneaux de bois qui permet de tendre le matériel utilisé – elle a expliqué quatre techniques tout en se livrant dans chaque cas à une démonstration. « La broderie est un art que tu dois continuer à pratiquer », insiste-t-elle, ajoutant que c’est d’ailleurs en s’y adonnant souvent qu’elle est devenue plus confortable au fil du temps.
L’assistance a successivement appris comment faire des points de chaînette (une sorte de ligne pointillée), des points arrière (une ligne pleine), des nœuds français (des petites boules de fil) et des points de satin (une surface). Quelques astuces figuraient au programme, telle la nécessité d’utiliser la bonne épaisseur de fil ou s’orienter en traçant quelques traits au crayon de plomb, de même que les procédés à suivre pour créer un des motifs les plus populaires : les fleurs. En effet, tout dépendant si c’est une marguerite, une rose ou autre, la méthode ne sera pas exactement la même.
« C’est un art qui prend beaucoup de patience », commente Holly Lucier, avant de préciser combien il est aussi relaxant de s’y adonner.
Au terme de la présentation, Julia Belton a procédé au tirage d’un chandail brodé par Holly Lucier et d’un ensemble pour faire de la broderie et sur ce, après un bref rappel des services offerts par l’organisme, l’atelier s’est conclu. L’activité a constitué une première à maints égards, tant pour les participantes qui ont appris les rudiments d’un loisir peu connu que pour le Réseau-femmes qui a su dénicher un nouveau sujet à partager.
PHOTO – Holly Lucier