Les 1er et 2 décembre derniers, l’École secondaire catholique Monseigneur-Bruyère de London et plus précisément les élèves du cours d’histoire 10e théorique de M. Christian Prémont a eu la chance de vivre intensément l’unité de pardon et réconciliation avec les communautés autochtones. Au cours des deux journées, ils ont pu discuter avec une survivante d’une école résidentielle et les élèves ont eu l’occasion de participer à une cérémonie de purification.
C’est donc ainsi que le 1er décembre dernier, Mme Karen Hill, une survivante d’une école résidentielle de Brantford – surnommée Pit Hose en raison de la piètre qualité de la nourriture qui y était servie – est venue à l’ÉSMB. Originaire de la réserve des Six Nations, Mme Hill est arrivée à cet établissement scolaire de Brantford à l’âge de 7 ans et en est ressortie en 7e année.
Dans le cadre d’un cercle de discussion, elle a livré un touchant témoignage aux élèves de 10e année de l’ÉSMB. Il va s’en dire que les émotions étaient toujours présentes dans les pensées mêmes les plus profondes de l’invitée. Le passé a laissé ces traces dans ses souvenirs d’enfance. Lors de son témoignage, les élèves ont été très touchés. De très bonnes questions ont suivi.
Afin de conclure cette unité d’études au sujet des Autochtones, le 2 décembre, un conférencier d’origine métisse, Daniel Pelletier, a fait la démonstration d’une cérémonie de purification aux élèves du cours d’histoire et à ceux du programme PANA. M. Pelletier a expliqué l’aspect positif de la purification de l’esprit et du corps pour retrouver un sentiment de mieux-être. Une pratique à laquelle tous peuvent s’adonner, quelles que soient leurs origines.
En conclusion de cette semaine d’études autochtones, et après ces deux activités, les élèves ont réellement pris conscience des inégalités existantes entre les peuples des Premières Nations et le reste de la population. En étant sensibilisés à la réalité passée, mais aussi présente des communautés autochtones, les élèves seront dorénavant plus ouverts à ces derniers et à leurs traditions.
Enfin, n’oublions pas que les peuples autochtones sont le fondement de notre pays. Ils méritent donc leur place amplement dans l’histoire canadienne.
Julie Allard, éducatrice à l’ÉSMB.