Le samedi 5 novembre, les résidents de Sarnia ont passé une de ces journées d’automne qui fait davantage penser au printemps qu’à l’approche des rigueurs de l’hiver. Cette température idéale constituait une heureuse coïncidence pour des élèves de l’école secondaire Saint-François-Xavier qui s’étaient engagés à nettoyer le terrain de l’église Saint-Thomas-d’Aquin, une occasion de faire du bénévolat qui revient année après année au cours de la première fin de semaine de novembre.

C’est Mme Lynne McGregor, animatrice pastorale, qui avait la responsabilité du groupe constitué de son fils, un élève de 5e année de l’école Saint-Thomas-d’Aquin, et de 5 élèves de la 7e à la 12e année de Saint-François-Xavier. Tous ont entamé leurs tâches en milieu de matinée, rejoints par d’autres jeunes plus tard en journée.

Ramasser les feuilles, nettoyer les plates-bandes et passer la tondeuse étaient au programme de ces quelques heures de bénévolat. La paroisse francophone n’est pas étrangère aux élèves de ces deux écoles catholiques de langue française qui, en plus d’y vivre leur religion, participent souvent à des activités caritatives.

Ainsi, des élèves de Saint-François-Xavier donnent un coup de main aux Chevaliers de Colomb, le troisième dimanche du mois, à l’occasion de leur brunch, où ils contribuent à préparer la salle et le repas. Il arrive que l’intérieur de l’église leur soit aussi confié pour être nettoyé. Un autre organisme paroissial bénéficie également de leur enthousiasme à aider : « On a des élèves du secondaire qui ont aidé les Dames de Sainte-Anne à préparer le gros bazar qui va avoir lieu demain », a rappelé Mme McGregor en ratissant les feuilles en compagnie des jeunes.

Le travail de ces derniers ne fut interrompu que pour la pause du dîner alors que de la pizza leur fut offerte par les Chevaliers de Colomb. Dans cette communauté tissée serrée comme le sont les francophones de Sarnia, les uns et les autres apprennent souvent à se connaître et à s’apprécier par le biais du bénévolat. C’est d’autant plus le cas des élèves du secondaire qui doivent compléter les 40 heures d’engagement bénévole prévu à leur curriculum.

Les occasions ne manquent pas à ce propos : « À tous les mois, on a quelque chose qu’on fait pour qu’ils puissent accumuler leurs heures et c’est toujours des activités communautaires », souligne Mme McGregor. Les résidents de Sarnia ne doivent donc pas se surprendre de rencontrer, ça et là, des élèves de Saint-François-Xavier en train de travailler pour améliorer le bien-être de leurs concitoyens.