À London, en Ontario, le Carrefour communautaire francophone a organisé un événement mémorable pour clôturer le Mois de l’histoire des Noirs. Des discours inspirants, une projection de film et des danses culturelles ont enrichi cette soirée dédiée à la préservation de l’histoire et des traditions des communautés afrodescendantes.
Yolande Melono – IJL Réseau.Presse – L’Action
Des repas goûteux qui racontent l’histoire, la tradition et l’héritage des afrodescendants, les 160 convives au Carrefour communautaire francophone de London (CCFL) s’en sont délectés à la fin du mois de février dans le cadre du festin communautaire commémorant le Mois de l’histoire des Noirs.
Pour l’occasion, le buffet, apprêté par un traiteur mais aussi par des membres des communautés ethnoculturelles, proposait des plats d’origine congolaise, marocaine, burundaise et rwandaise. Une véritable immersion dans cette diversité culinaire qui a favorisé la découverte de nouvelles saveurs, renforçant ainsi les liens entre les cultures.
Deux allocutions ont contribué à informer sur l’essence de la célébration du MHN dès l’amorce de la soirée. Tout d’abord, celle du coordonnateur du Carrefour ethnoculturel de London, Rachid Barrima, qui a livré un message accrocheur sur la nécessité de construire un avenir commun fondé sur le respect des identités culturelles. « Des valeurs telles que l’inclusion, le respect mutuel et la solidarité devront fièrement être partagées entre les communautés », a mentionné M. Barrima.
Le représentant du London Black Heritage Council, Alcindor Pierre, a souligné l’importance de préserver et de transmettre l’histoire des Noirs aux jeunes générations. Avec passion, il a mis en lumière la lutte continue pour l’égalité, rappelant les défis persistants que rencontrent la communauté noire, notamment en matière de reconnaissance et de respect au sein de la société canadienne.
La soirée communautaire a ensuite multiplié les activités. La projection du film La Quête de Lumière 114 – Joshua a été l’un des temps forts. Un court-métrage qui révèle les défis quotidiens que traversent Joshua, un jeune homme noir, tout en soulignant sa résilience.
La célébration s’est poursuivie avec des prestations de danses culturelles. Les groupes Umoja, le Club Inyangenzi et le club culturel rwandais Abamararungu ont enflammé la scène avec de rythmes envoûtants. Ils ont offert un aperçu dynamique des danses traditionnelles africaines, empreintes de significations profondes.
Le musicien et enseignant Willy Aristide Wandji, auteur de la chanson Non à la haine, a également contribué à la beauté de la rencontre avec des mélodies sur l’amour et l’inclusion.
« Les activités étaient bien plus qu’un simple divertissement. Ces moments de rassemblement sont essentiels pour bâtir une solidarité entre les différentes communautés et honorer l’histoire et les traditions », commente Christina, une des participantes.
Les festivités se sont clôturées avec des animations du DJ Felix, dont la sélection musicale a accompagné les invités jusqu’à la fin de la soirée.
Photo : Quelque 160 personnes ont participé à la soirée multiculturelle africaine. (Crédit : CCFL)