Le Centre culturel Jolliet tenait son assemblée générale annuelle (AGA) le 22 mai dernier. Ce n’est un secret pour personne que l’organisme est récemment passé par une période difficile, causée surtout par le manque de bénévoles et la difficulté à faire du centre communautaire le pivot de la vie francophone à Sarnia. Or, le conseil d’administration avait de bonnes nouvelles pour les membres et, de manière générale, l’AGA a laissé les participants sur l’impression que le Centre culturel Jolliet est en voie de « remonter la pente ».
Une trentaine de personnes étaient présentes lors du « 3 à 7 » qui a précédé l’AGA, ce qui augurait bien pour celle-ci. La plupart d’entre elles sont restées pour prendre le pouls de ce pilier de la francophonie locale. Patrice Dufour, président de l’organisme, a d’emblée qualifié le bilan de la dernière année comme étant « très positif. » Ainsi, les deux voyages à Détroit ont été des succès de participation, ont généré dans les deux cas des profits de près de 1000 $ et, de plus, les fidèles du Canadiens ont eu l’occasion d’assister à des victoires de leur équipe favorite.
Dans un tout autre registre, les cours de yoga, de Qi Gong et de Zumba ont également généré un intérêt qui a satisfait aux attentes des organisateurs. Une autre nouveauté, les cours de couture, n’a cependant pas attiré autant de participants que prévu, malgré la bonne volonté de ceux qui se sont investis dans le projet et les moyens mis à leur disposition. Le président demeure néanmoins optimiste : « Ce ne sont pas les activités qui manquent. Il y a du monde, il pourrait y en avoir plus, mais il y a de la vie au moins. »
Au plan financier, le Centre Jolliet peut se targuer d’avoir terminé l’année avec un surplus puisqu’environ 2000 $ resteront en banque à la fin juin, lorsque la subvention reçue pour les cours de couture aura été dépensée. Seule ombre au tableau : les administrateurs ont décidé de ne pas organiser de camp d’été pour les enfants cette année, car ce programme demande beaucoup de travail pour très peu de profit.
Pour ce qui est du member-ship, l’organisme connaît une excellente croissance. Selon Jocelyne Bouffard, responsable de ce dossier, il a présentement environ 165 personnes qui sont membres du Centre Jolliet. Ceci représente le double de ce qu’il en était lors de la dernière AGA. Cette croissance ne se constate pas seulement dans les chiffres mais sur le terrain. La Semaine française de mars dernier fut ainsi une grande réussite et des activités régulières telles que les « 3 à 7 », offerts grâce à un partenariat avec l’école Franco-Jeunesse, fonctionnent également très bien. Le conseil d’administration se sent désormais plus à l’aise pour mettre sur pied davantage d’activités destinées aux jeunes, dont la sortie au terrain de paintball, le 6 juin prochain, constituera le premier grand test.
Avant de procéder aux élections, l’assemblée a rendu hommage à Alain Lacasse. Après avoir passé une vingtaine d’années au conseil d’administration, M. Lacasse tire sa révérence car il partira sous peu s’établir à Orléans, près d’Ottawa. Tous les postes étaient en élection et les membres ont confié la direction du Centre Jolliet à Patrice Dufour (président), Paul Bourgeois (vice-président), Patricia Boivin (trésorière), Diane Lamarche (secrétaire), Jocelyne Bouffard (responsable du recrutement), et les directeurs Lorraine Bourassa, Ginette Prévost, Isabelle Robinson, Pascal Gendron et Christian Goulet (secteur jeunesse).
Le comité de surveillance sera formé de Jacques Habel, Normand Prévost et Mario Dufort et le comité de nomination de Tanya Tamilio, Huguette Habel et Mona Bisson.
C’est donc sur une bonne note que s’est conclue cette AGA qui a semblé être à l’image de ce que vit le Centre culturel Jolliet depuis quelques mois. Les participants avaient de nombreuses suggestions quant au recrutement, à l’implication des jeunes, aux partenariats possibles, au volet culturel de l’organisme, etc. Bref, il y a de la fébrilité dans l’air et l’optimisme est au rendez-vous.
Photo: Le conseil d’administration a fait état des succès récents de l’organisme.
