Le 27 janvier, le Réseau-femmes s’était donné pour objectif de se faire connaître davantage dans le Sud-Ouest. C’est la formule classique des « portes ouvertes » qui fut adoptée et qui permit à l’organisme d’accueillir la population à ses trois points de service.
Dès 10 h à Windsor, à Sarnia à 11 h 30 et à London à partir de 15 h, les employées ont reçu plusieurs visiteuses le temps de faire connaissance, de présenter leurs services et de manger une bouchée. Prenant exceptionnellement la relève des traditionnels « Entre nous » mensuels, l’évènement aura permis à des femmes d’horizon divers, certaines avec leur jeune enfant, de sympathiser et d’en apprendre davantage sur le Réseau-femmes. Quelques représentantes d’organismes et d’institutions étaient également sur place pour connaître quel type de partenariat pourrait être noué. Ainsi, par exemple, le Conseil scolaire Viamonde souhaitait savoir s’il était possible d’organiser des ateliers dans les écoles tandis que le YMCA de Sarnia répondait à une offre du Réseau-femmes d’aider à l’accueil et à l’intégration des réfugiés syriens.
Les « Entre nous » thématiques reprendront en février. Entre-temps, l’organisme se penchera sur les diverses avenues possibles en termes d’horaire et de lieu de rencontre pour rejoindre le plus grand nombre de gens, notamment à Sarnia, où le centre communautaire francophone pourrait servir à nouveau à cet effet. De nouveaux projets pourraient aussi voir le jour. L’intervenante de London, Sara Salem, confiait justement vouloir, à l’occasion d’éventuelles activités dans les écoles, inclure les garçons dans les ateliers sur la violence pour les former à la manière d’y réagir lorsqu’elle se produit autour d’eux.
Pour le reste, le quotidien suit son cours et le Réseau-femmes maintient son offre de services habituels : soutenir les victimes d’abus, servir de lieu de socialisation pour les femmes, référer les clientes aux organismes spécialisés après examen de leurs besoins, intervenir dans les écoles, aider à la recherche d’un logement temporaire ou permanent, assister celles qui doivent passer par un processus administratif, etc. Cela vaut pour les trois points de service et s’adresse à l’ensemble des femmes francophones de 16 ans et plus.