Le français pour l’avenir est un organisme dont la raison d’être est de promouvoir le bilinguisme et d’encourager les élèves du secondaire à étudier et vivre en français. Divers évènements émaillent la programmation de ce mouvement lancé en 1997 par John Ralston Saul, un éminent philosophe, et Lisa Balfour Bowen, une journaliste ayant cumulé 35 ans de carrière. Les forums locaux sont une de ces activités créées par l’organisme pour rejoindre les jeunes.

Le principe en est, somme toute, assez simple, puisqu’il s’agit d’abord et avant tout d’offrir une occasion pour les adolescents de s’exprimer en français dans une atmosphère conviviale. Un de ces 15 forums annuels s’est tenu à London le 30 octobre dernier à l’Université Western. Des élèves de 11e et 12e années des écoles d’immersion de la région ont participé aux nombreux ateliers qui leur étaient offerts. Plusieurs intervenants du Département d’études françaises de l’université étaient membres du comité d’organisation et s’étaient assurés de plaire à tous les goûts.

Les participants pouvaient se rendre à l’un ou l’autre des 11 ateliers qui se sont déroulés en matinée. Celui sur la musique francophone était animé par Nicholas Moroz, de l’École de langue française de Trois-Pistoles. Toujours dans la veine artistique, Mario Longtin, professeur au Département d’études françaises de l’Université Western, a pour sa part conduit un atelier sur le théâtre. La liste de ses collègues qui se sont impliqués dans les activités est impressionnante : David Heap, Philippe Gauthier, Michael Iannozzi, Robert Mooney, Diverson Mzemba, Chantal Dawar, Serge Agnessan, Hafida Bencherif, Mansour Bouaziz, Alexandre Desbiens-Brassard, Marie-Simone Raad, Sébastien Ruffo, Lucie Volquardsen, Marilyn Randall, Karine Beaudoin, Massimiliano Aravecchia et Julie Dallinges. L’Université de Guelph, où se trouve aussi un Département d’études françaises, était également représentée en la personne de Frédérique Arroyas. 

Des ateliers pour préparer les jeunes à leur avenir, tels ceux sur les études postsecondaires et le français au travail, avaient été prévus, de même que des activités à caractère plus ludique, portant sur le dessin par exemple. Lors de la clôture du forum, des prix de présence ont fait l’objet d’un tirage et les organisateurs ont invité les participants à donner leur opinion quant au déroulement et au contenu de l’évènement.

Bref, ce fut une journée riche en apprentissage, en rencontres et en divertissement, trois axes par lesquelles l’acquisition d’une langue se fait le plus facilement. Les élèves auront donc fait l’expérience de la francophonie canadienne sous son meilleur jour.

Photo: Une journée riche en apprentissage