Bien qu’il n’y ait pas d’âge pour réfléchir à son cheminement professionnel, c’est généralement à l’adolescence que l’on se fixe des priorités et que l’on prend des décisions qui influenceront durablement notre parcours. Le Programme de sensibilisation des élèves du secondaire à l’entrepreneuriat de l’ACFO London-Sarnia les aide à prendre conscience des avantages et des défis représentés par le monde des affaires.

« C’est un programme que le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Emploi de l’Ontario a lancé. Il consiste à sensibiliser les élèves du secondaire à l’entrepreneuriat comme possibilité de carrière », explique Gaston Mabaya, directeur général de l’ACFO. Pour ce faire, l’organisme est présentement en tournée dans les écoles de son territoire : Gabriel-Dumont et Monseigneur-Bruyère à London, Notre-Dame à Woodstock, Franco-Jeunesse et Saint-François-Xavier à Sarnia. « On explique un peu l’entrepreneuriat en leur expliquant aussi qu’il y a des risques en affaires », précise M. Mabaya. Sage précaution pour ne pas gonfler des attentes irréalistes tout en ne tuant pas l’envie de se jeter dans l’aventure. La présentation, relativement courte, est suivie d’une vidéo sur le thème du risque, d’une période de questions et par la distribution d’un questionnaire destinée notamment à connaître ceux qui souhaitent poursuivre la formation.

Car cette présentation est surtout un préliminaire, un coup de sonde pour éveiller l’intérêt des étudiants à une série d’ateliers dispensés par l’ACFO et portant sur la saine gestion financière, la fiscalité et la méthode à suivre pour dresser un plan d’affaires, bref, les connaissances de base nécessaires au démarrage d’une entreprise. Comme certains cours du curriculum des écoles secondaires touchent en tout ou en partie à ces questions, des enseignants apporteront leur concours à la mise sur pied de ces ateliers. Qui plus est, les jeunes qui participeront à la formation pourraient éventuellement avoir l’occasion de donner corps à leur nouveau bagage de connaissances et d’habiletés en complétant un stage ou en réalisant d’autres types de projets.   

Le monde des affaires et du commerce n’est pas au goût de tout le monde. Cependant, ceux qui veulent y tenter leur chance savent combien cela requiert d’effort, de sacrifice et d’imagination. Mais la perspective d’être son propre patron, d’organiser son travail en fonction de ses goûts et de ses ambitions et à terme de connaître le succès démontre à plusieurs que le jeu en vaut la chandelle.