Le système scolaire francophone gagne en popularité auprès des anglophones et des allophones. Face à ce phénomène, deux femmes de London, Nicole Buteau et Perpétue Nitunga, décidèrent en 2010 de fonder une garderie de langue française. Ouverte à l’été 2013, la London French Day Care Centre se distingue par son accueil aux familles de toutes cultures.
Les enfants de 18 mois à 5 ans, issus de familles francophones ou non, sont reçus par les éducatrices de ce service qui cherchent davantage à le faire connaître. Son programme d’apprentissage a été élaboré en fonction du curriculum émergent, c’est-à-dire une approche qui se base sur l’observation des enfants afin d’en déterminer les besoins et les intérêts. Les activités sont ensuite préparées d’une façon qui leur offre l’occasion d’apprendre par le jeu, l’exploration et la manipulation active. Cette démarche favorise le
développement holistique de l’enfant et permet de valoriser ses apprentissages et ses créations. Les éducatrices donnent également une marge de manœuvre à l’enfant pour lui permettre de faire ses propres choix. Tout est mis en œuvre pour le motiver et par delà lui permettre de développer ses habiletés.
Les éducatrices veillent constamment au développement des capacités affectives, intellectuelles et sociales de leur jeune clientèle de même qu’au perfectionnement de leur motricité fine et globale. Mais surtout, c’est en français que tout cela se passe. Par l’entremise de jeux, de chansonnettes, d’associations entre des mots et des dessins et autres activités, le français est enseigné sur une base quotidienne. De façon générale, l’environnement est francophone puisque l’administration se fait en français de même que, autant que possible, l’accueil des parents.
Le service de garde ouvre ses portes du lundi au vendredi de 7 h à 21 h et le samedi de 9 h à 18 h. Situés au 1050, Kipps Lane, dans le nord-est de la ville, les locaux spacieux, neufs et modernes de la London French Day Care Centre peuvent encore accueillir de nombreux enfants dans un esprit d’inclusion et de respect des différences.
Photo : Perpétue Nitunga et Nicole Buteau
