Le mercredi 29 avril, le Centre communautaire francophone de Sarnia-Lambton (CCFS) conviait la communauté à sa 7e assemblée générale annuelle (AGA). C’est par le biais du web que l’organisme s’est livré à cet exercice, une expérience un peu compliquée mais qui, au bout du compte, s’est bien passée.

Pour ce faire, le CCFS a pu compter sur l’appui technique de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO). Le président de l’AFO, Carol Jolin, et le directeur général, Peter Hominuk, ont aussi participé à l’AGA.

C’est d’ailleurs M. Hominuk qui a été choisi comme président d’assemblée et, à ce titre, il a confié la présentation des états financiers à Lila Palychuk de la firme comptable MPW.

Pour le CCFS, 2019 a été une année bien remplie grâce à plusieurs subventions qui lui ont permis de mener à bien divers projets. Les dépenses ont plus que doublé par rapport à 2018, mais cette augmentation est à la mesure des subventions reçues. Quant aux revenus de location de la salle, ils demeurent stables tandis que les revenus générés par les activités ont triplé.

L’AGA a porté en bonne partie sur la mise à jour des statuts et les modifications aux règlements. En effet, pour se conformer à la Loi sur les organismes sans but lucratif, le CCFS a dû revoir en profondeur les documents sur lesquels son fonctionnement est basé. Les changements opérés ne consistaient souvent qu’en des modifications du vocabulaire employé et en la simplification et clarification des documents, quoique certaines rectifications soient plus notables.

Ainsi, le CCFS devra dorénavant avoir une liste de membres. Auparavant, il était simplement statué que tous les francophones et francophiles de la région de Sarnia-Lambton sont membres.

Autres nouveautés : le nombre minimum de personnes siégeant au conseil d’administration est passé de 7 à 6; un poste de représentant jeunesse a été créé; des précisions concernant la gestion des finances ont été ajoutées de même que des sections touchant à la protection des administrateurs et les conflits d’intérêts.

Un participant à l’AGA a exprimé ses préoccupations quant à la mission du CCFS qui, selon lui, semble s’éloigner de sa vocation originelle pour se rapprocher de plus en plus de ce que fait le Centre culturel Jolliet. La présidente, Tanya Tamilio, a répondu que ce qui est au cœur du mandat du CCFS, soit la gestion du bâtiment et la location des locaux, est précisé dans les lettres patentes de l’organisme et évoqué à l’article 2 des statuts.

L’AGA a aussi été l’occasion de prendre connaissance du rapport annuel présenté par Mme Tamilio. Ainsi, l’assistance virtuelle a eu, de manière générale, de plus amples informations sur les réalisations et activités du CCFS et sur la raison d’être des subventions reçues.

Rénovation de la cuisine, formation en gouvernance suivie par les administrateurs, camp d’été pour les enfants, etc. : les nouveautés n’ont pas manqué. La présidente a également parlé du Cercle des ados et ses activités : atelier d’employabilité, camp de leadership, cours de cuisine et classes d’art. Quelques mots ont été dits sur les projets en cours, sur le Regroupement des organismes francophones de Sarnia-Lambton et, en gros, sur ce que la communauté fait en commun.

À ce propos, de tous les organismes francophones ou offrant des services en français, il en est un avec lequel le CCFS évolue en symbiose : « On a définitivement un partenariat exceptionnel avec le Centre culturel Jolliet », a reconnue Tanya Tamilio.

Après que Carol Jolin ait été choisi comme président d’élection, ce fut presque une formalité que de déterminer ceux et celles qui auront l’avenir du CCFS entre leurs mains pour l’année 2020-2021. Des cinq administrateurs sortants, seul Ron Lamarche ne s’est pas représenté et Gaston Croteau, Jocelyne Bouffard, Mouna Baalbaki et Diane Lamarche ont été réélus par acclamation. Ils poursuivront leur travail auprès de Tanya Tamilio, Marie-Claude Émond, Sylvie Barbeau, Judy Harding, Olivier Lacasse et Simone Boilard.

Le rideau est tombé sur cette AGA unique en son genre dans l’histoire de l’organisme. Pour peu que la pandémie se résorbe, le CCFS continuera sur sa lancée en offrant un lieu où la francophonie de Sarnia-Lambton peut s’épanouir à son aise.