Le vendredi 19 mai avait lieu une soirée commémorant la fête des Mères au local de la communauté soudanaise de London.
Organisée par Mme Fuzia Aboylaker, l’événement avait pour but également de souligner l’importance des femmes dans la communauté djiboutienne. La soirée remplie d’ambiance ressemblait à une grande rencontre des meilleures amies, malgré le fait que peu se connaissaient, et qu’elles étaient de nationalités différentes.
C’est notamment autour de plats traditionnels (djiboutiens, éthiopiens et afghans) apportés par chacune d’elles à la réception que toutes ont pu bénéficier d’un buffet à saveurs diverses. Puis, au son des musiques variées, la danse et les costumes traditionnels ont ajouté encore plus de couleur et rythmes à la soirée. Colombie, Guinée, Burundi, Djibouti, Éthiopie, Somalie, Maroc, Algérie, Chine et évidemment le Canada étaient représentés.
La communauté djiboutienne de London rassemble environ 150 membres, des francophones. Souvent, ils s’associent aux Somaliens de la ville afin de faire connaître leurs communautés respectives et de s’intégrer au Canada tout en s’assurant de transmettre à leurs enfants leur culture d’origine.
La soirée djiboutienne de la fête des Mères était la deuxième activité depuis avril dernier, date du début du partenariat avec le Centre culturel régional de London (CCRL). Comme le mentionnait Mme Aboylaker, « sans l’appui et l’aide financière du CCRL, une telle activité n’aurait pas été possible. Nous remercions le CCRL. »
Mme Aboylaker poursuit en disant que c’est grâce au CCRL et à la communauté djiboutienne si d’autres événements du genre se retrouvent au calendrier des activités à London. La communauté djiboutienne ne demande pas mieux que d’être reconnue, aidée et soutenue. Par exemple, le Ramadan – cette grande fête religieuse musulmane que l’on peut comparer à Noël pour les catholiques – est actuellement en cours. Il va s’en dire que les parents djiboutiens veulent créer de bons souvenirs et de belles célébrations pour leurs enfants mais, sans financement, c’est plutôt difficile.
Le 30 juin prochain, la communauté djiboutienne espère bien faire partie de la grande et belle fête des francophones organisée par le CCRL. C’est un rendez-
vous unique pour rencontrer de nouveaux amis provenant du monde entier et qui ont choisi de vivre ici à London.