Comme à chaque année, le 8 mars dernier fut consacré à souligner les réalisations de personnalités féminines et à faire le point sur la situation des femmes d’ici et d’ailleurs. La Journée internationale de la femme a donné lieu à maintes activités dont l’une fut mise sur pied par le Réseau-femmes, un organisme basé à Sarnia mais offrant ses services ça et là dans le Sud-Ouest.
Le Réseau-femmes avait en effet piloté la tenue de deux célébrations simultanées, l’une à Sarnia, en partenariat avec l’ACFO, et l’autre à London, de concert avec le Regroupement multiculturel francophone. Dans le premier cas, c’est Nathalie Ouattara qui était l’intervenante responsable de l’activité et dans le second, Jacqueline Bazahica.
À Sarnia, la dizaine de participantes ont commencé à se rassembler au Centre communautaire francophone à partir de 16 h. Elles ont partagé un repas et regardé un documentaire intimiste sur le quotidien d’une sage-femme (dont la fonction est d’assister les mères avant, pendant et après l’accouchement) et ses multiples occupations professionnelles. Les participantes ont ensuite eu une discussion sur ce qu’il fallait retenir de ce qui était mis en lumière dans ce documentaire. Le cumul des tâches, volontaire ou non, avec lequel bon nombre de femmes ont à composer, a été un des thèmes abordés. « Avoir une famille, c’est gérer une famille, avoir un travail, c’est gérer un travail », commente ainsi Mme Ouattara.
À London, le Réseau-femmes a pu orchestrer un évènement qui fera date dans l’histoire de l’organisme, car c’était la première fois qu’il célébrait la Journée internationale de la femme dans cette ville. « Pour moi, c’était aussi une première occasion de rassembler les femmes, de les rencontrer », raconte Jacqueline Bazahica, l’intervenante du Réseau en poste à London. Mme Bazahica s’était familiarisée avec la communauté francophone locale au cours des derniers mois mais elle n’avait jusqu’à présent jamais mis sur pied une activité d’une telle ampleur. En effet, c’est non moins de 66 femmes qui y ont participé. Deux d’entre elles se sont adressées à l’assistance. Suzanne Holmes, présidente du Cercle des Copains, a ainsi fait un bref historique de la Journée de la femme et a parlé de l’importance de l’amitié. Ce dernier thème a aussi été abordé par Gerda Félix, une coach de vie, qui a aussi parlé de son parcours depuis son arrivée au Canada. En cela, toutes deux ont illustré un des objectifs principaux de cette activité : inciter les femmes à faire connaissance et à tisser des liens entre elles. Ce repas communautaire a été très apprécié et certaines se sont même proposées pour être bénévoles si une nouvelle édition se tient l’année prochaine.
Bref, tant à Sarnia qu’à London, le Réseau-femmes a été en mesure non seulement d’organiser des rassemblements de marque, mais également de promouvoir un message de valorisation et d’encouragement aux femmes francophones de la région.
Photo : Jacqueline Bazahica s’adresse aux participantes du rassemblement de London.