Le 8 novembre dernier, le Centre communautaire régional de London (CCRL) et ses partenaires du Comité local en immigration francophone accueillaient environ 70 convives à un souper. La raison d’être de cet événement était de souligner la Semaine nationale de l’immigration francophone dont la 6e édition a encore une fois permis de prendre conscience des réalités entourant ceux qui font le choix de s’établir au Canada.
C’est dans la salle multifonction de la Trinity United Church, où les francophones organisent de plus en plus souvent des activités, que se sont réunis les participants, principalement issus des diverses communautés africaines de la ville. Il faut dire que le CCRL dispose d’un réseau de contacts étendu au sein des nombreuses diasporas qui composent le paysage multiculturel de London : son éventail de programmes lui a permis de nouer des liens avec 18 communautés ethnoculturelles.
Qui plus est, au cours des dernières années, l’organisme a eu l’occasion de tenir des soupers sous divers prétextes qui faisaient appel aux talents culinaires des membres de ces minorités culturelles et qui, du même coup, permettaient aux Canadiens de souche de découvrir des saveurs des quatre coins de la planète. Ainsi, pas plus tard qu’en février dernier, le CCRL tenait dans cette même salle de la Trinity United Church une soirée dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs.
Scénario connu, donc, pour le CCRL, et qui rencontre toujours le succès. Après quelques mots de bienvenue et de mise en contexte de Jean-Pierre Cantin, directeur général de l’organisme, et Alain Do Bi, qui occupe la même fonction au Réseau de soutien à l’immigration francophone du Centre-Sud-Ouest de l’Ontario, l’assistance a écouté le témoignage de Martha Twibanire qui a succinctement évoqué les défis qu’elle a dû surmonter pour immigrer au Canada.
Le buffet a ensuite été ouvert aux convives qui ne se sont pas fait prier pour s’y faire servir parmi les nombreux plats, surtout africains, offerts à leur gourmandise. Jusqu’en milieu de soirée, en famille et entre amis, les participants de tous âges ont bavardé joyeusement entre chaque découverte culinaire.
Manger constitue l’activité sociale par excellence. Pas surprenant que ce soit ce qu’il y ait de mieux pour rapprocher les cultures! Pour le plaisir le tous, le CCRL a acquis une expertise en la matière et compte bien renouveler l’expérience chaque fois que l’occasion s’y prêtera.
PHOTO : Les 70 convives se sont régalés.