Savourer la gastronomie des différentes régions du globe est devenu un loisir pour plusieurs. Les voyages internationaux et le nombre croissant de restaurants spécialisés dans les mets d’un pays en particulier offrent cette possibilité de découvrir la cuisine d’ailleurs.
Le 25 novembre dernier, en soirée, le Centre communautaire régional de London (CCRL) devenait à son tour le point de rendez-vous des amateurs de découvertes culinaires.
En effet, l’organisme conviait la communauté à une dégustation de plats traditionnels de l’Afrique de l’Ouest, un évènement gratuit qui a attiré autant les natifs de cette région que les Canadiens de naissance. Il s’agissait en même temps d’un ballon d’essai, le CCRL envisageant de renouveler l’expérience avec des mets de l’Afrique centrale et de l’Afrique du Nord. Lors de l’activité, de l’information sur les services des travailleurs en établissement dans les écoles était disponible et des cartes de souhaits en français étaient vendues par le Cercle des copains.
Alors que Marcel Brissette, au piano, et Scott Scherer, à la guitare, égayaient l’atmosphère de leur musique, les gens étaient conviés à s’avancer au buffet pour se faire servir. Ce fut d’abord une entrée de fruits et légumes accompagnée de deux types de beignets typiquement africains. Puis, les plats de résistance ont été amenés et ce fut le même défilé de convives avides de goûter à ces recettes aux noms exotiques.
Le fameux yassa au poulet, toujours populaire lors des activités où les cultures africaines sont mises à l’honneur, a précédé le thiébou dieune, un riz au poisson considéré comme le plat national du Sénégal. Les participants ont pu constater la variété de saveurs qui leur étaient proposées. Les cuisiniers, originaires du Sénégal, du Niger et de la Côte d’Ivoire, avaient préparé une grande quantité de nourriture de sorte que tous les convives ont pu amplement manger à leur faim et essayer chaque met.
Ibra Seck, du CCRL, était le principal organisateur du souper. « Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits, estime-t-il. On a eu une soixantaine de personnes qui ont répondu à notre invitation. Du point de vue organisation, nous tirons des leçons de ce que nous faisons et nous allons améliorer le service et la présentation. » Voilà qui augure bien pour les prochaines éditions de cette activité.
Le CCRL se distingue de plus en plus comme carrefour ethnoculturel et ce repas communautaire, où tous, indépendamment de leurs origines, ont pu fraterniser, en était un bon exemple.