Le 1er juillet 1867, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, le Québec et l’Ontario étaient unis en un même dominion après de longues négociations politiques et parlementaires. Depuis, de nouvelles provinces et territoires s’y sont ajoutés et le pays s’est lentement émancipé de la tutelle britannique, mais la date du 1er juillet demeure emblématique des origines constitutionnelles et sociales du Canada contemporain. Dans les Sud-Ouest ontarien comme partout ailleurs au pays, festivités et commémorations sont venues égayer cette journée à forte consonance historique, politique et culturelle.
À Sarnia, les célébrations se sont tenues pour l’essentiel au parc Canatara, point d’arrivée d’un défilé ayant circulé sur les chemins Colborne et Lakeshore. Les incontournables que sont les divertissements multiculturels, la dégustation de mets de toutes sortes, la vente de produits artisanaux, les structures gonflables, le maquillage et autres attendaient les participants. Fait notable : l’hymne national a été chanté en français. En soirée, c’est aux abords de la rivière St. Clair que la fête s’est déplacée, entre autres pour des spectacles musicaux et des feux d’artifices. La fête s’est conjuguée au rappel d’un autre évènement notable du passé : il y a cent ans cette année, Sarnia était incorporée en « cité ».
À London, les réjouissances avaient débuté quelques jours plus tôt. Dès le samedi 28 juin, des centaines d’enthousiastes s’étaient réunis au parc Meadowgate et sur le terrain du temple baptiste West Park. Encore une fois, les divertissements familiaux ont occupé le haut du pavée. Pour ce qui est du 1er juillet, les résidents de London pouvaient se rendre en quatre lieux différents pour s’y amuser et célébrer leur appartenance au Canada : aux parcs White Oaks et Harris, au musée du 1er régiment de cavalerie des Hussards et pour une expérience plus victorienne, à la maison Elden.
Célébration historique, patriotique, familiale et multiculturelle, la fête du Canada convie chaque année les citoyens de ce pays à apprécier la paix sociale et la prospérité dont ils bénéficient. Et pour les francophones d’un océan à l’autre, c’est également l’occasion de prendre conscience de leur immense contribution à la culture et au succès de ce pays.