La COVID-19 continue de faire des ravages dans plusieurs pays mais il semble que les Ontariens aient relevé le défi de surmonter la première et – espérons-le – dernière vague. Or, mieux vaut prévenir que guérir et c’est dans cette optique que le London Health Sciences Centre (LHSC), une institution qui englobe notamment l’hôpital Victoria, a pris l’initiative de mettre à la disposition de la population une « clinique virtuelle » pour ceux et celles qui ont testé positif à un test de dépistage du coronavirus.
En effet, les symptômes et conséquences de la COVID-19 varient beaucoup d’une personne à l’autre et, bien que la grande majorité des malades n’en souffrent guère, souvent au point de ne pas se rendre compte qu’ils sont infectés, les risques de complications en effraient plusieurs à juste titre. C’est pourquoi six médecins du LHSC ont décidé d’aider les malades à surveiller leurs symptômes et de faciliter l’accès – virtuel encore une fois – à des spécialistes qui puissent les conseiller.
Dans un communiqué de presse sorti le 7 juillet, l’institution explique que le principal objectif est d’éviter que les malades n’attendent trop longtemps avant de s’adresser à un médecin. En effet, la détérioration de l’état de santé d’un patient peut débuter de manière subtile et passer inaperçue jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Le manque d’oxygène est ce que redoutent le plus patients et médecins et si cela est jugé nécessaire, un malade se fera remettre un oxymètre de pouls, un appareil permettant de déterminer la saturation de l’hémoglobine en oxygène dans le sang artériel.
Les patients sont suivis par les médecins participant au programme. Ces derniers déterminent si un malade doit être admis à l’hôpital et, le cas échéant, un protocole est suivi qui lui permet d’accéder directement à son lit sans passer à l’urgence, ce qui réduit les risques de contamination.
La clinique virtuelle sera en fonction jusqu’à l’an prochain. Nul besoin d’être médecin pour comprendre l’intérêt de cet autre exemple de la médecine à distance qui, advenant le pire, sera des plus utiles pour les patients de la région.
PHOTO (crédit : LHSC) : L’hôpital Victoria