Le bassin des Grands Lacs n’est pas une région particulièrement sensible aux catastrophes naturelles. Aucune faille tectonique ne risque d’y produire des situations pareilles à ce tremblement de terre d’une magnitude de 8,2 sur l’échelle de Richter qui a récemment frappé le Mexique, et aucun rivage côtier ne s’offre à la violence d’ouragans tels Harvey et Irma. Pourtant, les feux de forêt, les tornades, les tempêtes hivernales, les pandémies et combien d’autres maux collectifs peuvent affecter durement l’Ontario et causer des situations d’urgence bouleversant la vie de communautés entières.
Le gouvernement de l’Ontario est préparé à faire face à ces calamités et invitent la population à en faire autant. En effet, chaque foyer, pour son propre bien-être et pour faciliter le travail des autorités, devrait être prêt à faire face à une catastrophe de grande ampleur. Le site web de la Protection civile de l’Ontario fournit de l’information sur les mesures à prendre en cas d’inondations, d’orages, d’accidents nucléaires, de chaleurs extrêmes, de tempêtes d’hiver, de tornades, de tremblements de terre, d’épidémies et d’incendies forestiers.
Pour chaque situation à risque, le site offre des conseils de sécurité pour que les citoyens s’y préparent en conséquence, pour qu’ils sachent quoi faire si l’urgence se présente alors qu’ils sont à la maison ou pas, pour faire face aux pannes d’électricité, pour se préparer à une évacuation, etc.
C’est cependant sur le site web du ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels que se trouve le plus d’information. On y trouve entre autres une liste de ce qui devrait être inclus dans une trousse de survie, c’est-à-dire un sac prêt en tout temps à être emporté par une famille devant quitter précipitamment son lieu de résidence. Outre ce qui relève de l’évidence (nourriture, vêtements, médicaments, etc.), il est également recommandé d’y placer les documents jugés importants, une lampe de poche, une radio, etc.
Comme les situations d’urgence affectent différemment les personnes âgées, les enfants, les personnes handicapées et les animaux domestiques, quelques recommandations à leur égard sont mentionnées sur le site. Qui plus est, le ministère invite la population à aller encore plus loin dans son degré de préparation en créant un plan d’urgence personnalisé grâce à un outil spécialisé à cette fin, un questionnaire à remplir en ligne.
« Mieux vaut prévenir que guérir » : ce dicton en apparence si banal n’en est pas moins cruellement vrai lorsque l’on songe aux tragédies qui auraient pu être évitées si leurs victimes eurent été mieux préparées à faire face au pire. Et en termes de préparation, il est un autre dicton qui s’impose : « Ne pas remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui ».
PHOTO : À la fin du mois d’août, des inondations ont affecté Windsor.